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​​​4 NOUVEAUX PROJETS

Automne 2025 – Automne 2026

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  • Cesare Mongodi, Graffiti sotto la pelle / Graffiti sous la peau

 

Recueil bilingue de poèmes en vers et en prose, texte original en italien, traduction en français de Cesare Mongodi, illustrations d’élèves ayant participé à des ateliers d’écriture créative. 

« L’écriture poétique de Cesare Mongodi, pleine d’auto-dérision, multiplie les points de vue sur les ombres du système scolaire : individualisme, stigmatisation des enseignants et des élèves en difficulté, dévalorisation de la créativité et du corps, pression de la note. Cette écriture réflexive et politique questionne les expériences sensibles de la communauté scolaire et les pratiques enseignantes. » (Extrait d’un article sur le recueil écrit par la didacticienne de la poésie Nathalie Rannou en occasion du colloque autour de la figure de l’enseignant-écrivain, organisé par l’Université de Grenoble en 2022). 

Cesare Mongodi enseigne depuis 25 ans dans un gymnase vaudois où il est aussi médiateur scolaire. Il est l’auteur, entre autres, de Pieds-de-biche (Samizdat 2009. Premier Prix de l’Académie européenne des arts de Moudon) ; Ciao Papà (Samizdat, 2012). 

  • Donata Berra, Mai dove tu eri / Jamais où tu étais

 

Recueil bilingue de poèmes, texte original en italien, avant-propos et traduction en français de Renato Weber, illustrations de Massimo Colombo

 

Un des aspects caractéristiques de l’œuvre de Donata Berra est le dialogue très dense entre les plans sémantique et sonore. Si le sens prime naturellement dans une majorité de textes, dans d’autres la première place revient assez manifestement aux sonorités. Dans quelques poèmes, ni l’un ni l’autre ne semblent jamais véritablement l’emporter, exigeant du traducteur un jeu d’équilibriste délicat mais passionnant.

Cependant, le trait qui rend la poésie de Donata Berra si vivante est ce que j’appellerai une tendance (presque innée) au « dialogique ». La poète semble ne pas pouvoir s’empêcher d’adresser la parole à différentes entités, très souvent à la deuxième personne, et les « vocatifs » sont légion. Ses « personnages » – des plus humains et concrets aux éléments presque abstraits – sont multiples : enfants et jeunes filles, femmes séduisantes, vieillards, personnes ordinaires, artistes ou architectes, peintres, anges, lavandières, sans oublier la « ménagerie » des chats, chiens, crabes, coqs.

Toutefois, la caractéristique qui plus que toute autre a séduit le lecteur et le traducteur que je suis est sans aucun doute la sensualité qui transparaît dans un grand nombre de poèmes, et la manière dont celle-ci est exprimée – voire « mimée » – par la langue. Et surtout la sensualité et l’élégance avec lesquelles ces deux niveaux – le sens et les sonorités – se font constamment écho. 

Extrait de l’avant-propos de Renato Weber

  • Nathalie Garbely traduit l’œuvre de Li Mollet : irgendwann vielleicht, ed. taberna kritika, Bern, 2015 :

     irgendwann vielleicht / un jour, peut-être

 

Prose poétique, texte original en allemand, traduction en français.

         

« Dans irgendwann vielleicht, Li Mollet associe de menus gestes du quotidien, des pensées d’ordre philosophique, des observations sur le temps qui passe, qui change les corps comme les couleurs du ciel et celles des fleurs. Les saisons et les âges de la vie cohabitent, de même que l’intérieur de l’appartement reste ouvert sur l’extérieur. L’autrice assemble les phrases et les points de vue. Elle change régulièrement la focale pour s’intéresser à un détail ou, au contraire, élargir le champ de vision. » (Extrait de la présentation de Nathalie Garbely). Li Mollet vit à Spiegel, près de Berne. Elle a exercé de nombreux métiers (postière, secrétaire, professeure de flûte…), s’est formée en sciences de l’éducation et en philosophie, puis a enseigné au collège et dans une haute école. Elle est l’autrice, entre autres, de spätert (Ritter, 2019) ; weisse Linien (Ritter, 2021) ; und jemand winkt  (Ritter, 2023).

  • Norah Zapata Prill, Jadis y ahora

 

Recueil anthologique bilingue de poèmes, texte original en espagnol, traduction en français.

« Norah Zapata Prill, bolivienne de naissance, suisse d’adoption et amoureuse de longue date des Pouilles, où elle a fondé une Maison de la poésie et un festival, concentre sur le plan biographique une complexité et une variété d’identités qui trouvent leur prolongement naturel dans son écriture philosophique, dans sa pensée et sa poétique. Dans Mare nostrum (Raffaelli Editore, 2022), elle s’indigne de l’urgence humanitaire en Méditerranée, elle cherche un langage poétique pour reprendre et raconter tout cela de son point de vue. Elle choisit donc la forme brève, un registre familier, un langage simple, des espaces intimes et des confessions. »

(Adapté de la présentation de Lucia Cupertino (trad. Irma Weissenberg Perenyi)

Norah Zapata-Prill est cofondatrice de la Fondation Donatella Mauri à Lausanne, une institution dédiée à la psychiatrie de l’âge avancé. Avec l’Associazione Casa de la Poesia EL CACTUS, elle organise depuis 2018 le Festival Internazionale di Poesia à Ostuni, dans les Pouilles en Italie. Elle est l’autrice, entre autres, de De las estrellas y el silencio (1975) ; Géminis en invierno (1978) ; Fascinación del fuego (1985) ; Diálogo en el acuario (1985) ; Mare nostrum (Raffaelli Editore, 2022) ; Eclipses (Letreo Editores, 2023). 

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ARCHIVES

Daniele Morresi, La casa del tè / La maison de thé

Recueil bilingue de poèmes, texte original en italien, traduction en français de Luc Hamzavi, illustrations de Taemi Tanaka Muller.

Le titre du recueil nous amène très loin, dans ce Japon connu pour son sens de l’équilibre et le soin du détail. Ce n’est pas un hasard, puisque l’écriture de Daniele Morresi se caractérise par ces mêmes traits. Porter le regard sur les choses lointaines, permets en même temps de revenir avec clarté sur les choses proches. Après tout, c’est dans son intimité que le poète nous invite à boire du thé : « Demain à trois heures, vient prendre le thé / dans ma baignoire bordée d’orangers ». Un regard lucide et sensible sur soi-même dans l’acte de vivre, une capacité à recréer l’harmonie perdue dès la venue au monde, une habileté d’orfèvre à mettre en vers « l’infiniment commun / l’infiniment proche ». 

Daniele Morresi enseigne l’italien et l’allemand à l’Ecole Internationale de Genève depuis 2003. Il est l’auteur, entre autres, de I dolci di Bagdad / Les douceurs de Baghdad (Samizdat, 2015) ; In un giardino dipinto / En un jardin peint (Samizdat, 2017) ; Ready-made Genève / Poèmes (Notari, 2021).

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